Coproduction Le Théâtre Nemo/Enfance et Musique
Texte, mise en scène : Joëlle Rouland
Conception, interprétation : Jean-Louis Esclapès
Mélodies : Wanda Sobczak
Après 300 représentations depuis sa création (2000) « Le fil d’avril » ne tourne plus mais reste vif dans les mémoires des publics rencontrés !
Les héros du Fil d’avril sont un pommier et le temps : images que le comédien compose et projette en situation de jeu.
On dit «en avril, ne te découvre pas d’un fil»… Le fil d’avril, c’est le fil du spectacle que l’on découvre au théâtre. C’est le fil du temps. Le fil d’avril parle aux enfants du temps qui passe.
Hier, ils étaient dans le ventre de leur mère, aujourd’hui, ils vont à l’école ; hier, leurs parents étaient des enfants, ils allaient à l’école…
Un homme est assis devant l’écran, il souffle une bougie. Elle se rallume aussitôt. Il souffle à nouveau, elle se rallume… enfin elle s’éteint. Aujourd’hui c’est son anniversaire… Il se souvient d’un arbre qui le regardait quand il était enfant ; un pommier au milieu du jardin. L’arbre apparaît sur l’écran… L’homme passe derrière la toile, il dessine des pommes sur une branche de l’arbre…
Devant l’écran, il croque une pomme rouge. L’homme joue avec l’arbre qui se transforme au fil des saisons ; il chante pour lui et le temps passe. Il pleut, les feuilles roussissent, elles tombent, le soleil pâlit. À la fin de l’hiver, la bougie se rallume. L’homme a un an de plus et c’est encore le printemps.
Joëlle Rouland
… Le fil d’avril s’articule autour du pommier de l’enfance du héros ; pommier qui trônait au milieu de son jardin, paré de milles vertus , ami fidèle… Aujourd’hui, en soufflant la bougie de son anniversaire, il se souvient : son arbre apparaît sur l’écran… Le comédien joue avec l’arbre, avec les ombres projetées… Il nous entraîne dans un monde magique où l’imagination court vers son âme d’enfant. C’est la mémoire du temps retracée avec infiniment de sensibilité qui laisse le public sous le charme.
Le Dauphiné libéré – juillet 2001