Production Théâtre Nemo
Texte : Eugène
Conception, réalisation et jeu : Jean-Louis
Mise en scène : Stéphane Delbassé
Musique : Wanda Sobczak
Costumes : Jean-Jacques Delmotte
De retour de voyage, un naturaliste ouvre une boîte contenant un papillon. Mais le captif s’est échappé. Seule trace de son passage une fine poussière qui laisse sur les doigts des taches de couleur. La tentative de retrouver le papillon va entraîner notre entomologiste dans une aventure insoupçonnée. Dans le cheminement chaotique et papillonnant du récit, il devient autre et se transforme. À travers la parole, il se sauve et déjà nous échappe. Sans tambours ni trompettes.
«Le baiser du papillon», une sensation, comme en fermant les yeux, les enfants jouent à se faire peur, un (petit) voyage initiatique, une recherche d’émotions perdues… Une recherche du papillon perdu, de notre papillon à retrouver derrière et sous les formes arrêtées, figées. Le mouvant, la transformation, la métamorphose se révélant plus importants que ce qui semble installé de toute éternité, pour l’éternité…»
Eugène Durif
PAROLE D’AUTEUR
Le baiser du papillon : une sensation, comme en fermant les yeux, les enfants jouent à se faire peur… et un (petit) voyage initiatique : une recherche d’émotions perdues, une recherche du papillon perdu, de notre papillon à retrouver derrière et sous les formes arrêtées, figées. Le mouvant, la transformation, la métamorphose se révélant plus important que ce qui semble installé de toute éternité, pour l’éternité.
Eugène Durif
PAROLE DE METTEUR EN SCÈNE
Quand ce drôle de papillon de Jean-Louis Esclapès m’a proposé, il y a quelques temps, de le mettre en scène, j’ai d’abord été très étonné. Qu’avait-il besoin lui et ses étranges de machines, d’un regard extérieur pour mener à bien son précieux travail d’artisan ?
Mais lorsque je perçus à la lecture du beau « poème dramatique » d’Eugène Durif, qu’il s’agirait plus de suggérer que de montrer, de frôler les rêves plutôt que les nommer, de s’amuser avec des énigmes. J’étais piégé. Tels, je l’espère, les spectateurs du ‘Baiser du papillon’, je ne pouvais plus qu’accompagner Jean-Louis vers cette métamorphose, l’aider à « s’arracher à soi », afin de s’envoler et ultime récompense, disparaître à jamais dans « le froissé fugitif d’un
Stéphane Delbassé
« …Le texte d’Eugène Durif commandé par Jean-Louis Esclapès sur le thème de la métamorphose est plutôt ardu…Mais il se dégage de ce spectacle une poésie fragile et envoûtante… Grâce notamment à la musicalité étrange du «bouteillophone à cylindre», instrument hybride de l’orgue de barbarie, de la belle présence lunaire de Jean-Louis Esclapès et enfin aux projections de lanternes magique… qui nous font voyager sur les traces du papillon… »
Anne Clausse – theatre-enfants.com – spectacle coup de cœur en Avignon 2005