Magali Benvenuti est chorégraphe, interprète et fondatrice de la Cie Tancarville.
Formée en danse contemporaine en Belgique, Magali Benvenuti est interprète, chorégraphe et pédagogue. Elle obtient en parallèle un Master d’Allemand et un DU de Russe. Les langues nourrissent sa recherche artistique. Elle s’intéresse aux formes hybrides, débridées, inclassables, teintées d’auto-dérision.
Elle a été interprète chez Jean-Claude Gallotta (CCNG), Ugo Dehaes (Kwaadbloed Cie, Bruxelles), la Cie Scalène (Grenoble), Véronique His (La Libentère).
Elle fonde la Cie Tancarville en 2011 à Grenoble. Elle collabore et co-écrit avec des artistes issues de la danse, du théâtre, de la musique, de la vidéo, ou encore des arts plastiques. Des duos se forment avec Mariana Pimentel, Mélanie Martel, Leïla Bergougnoux, Valérie Gourru, Marjorie Blériot, Sophie Boucher, Aude Boucon. Elles créent à destination du jeune et très jeune public, et des adolescents.
Elle est formée depuis 2019 auprès de Véronique His, autour de l’éveil corporel du très jeune enfant. Elle intervient ainsi régulièrement dans des crèches, pour des interventions dansées avec les enfants, et anime des stages pour les professionnelles de la petite enfance, au sein du réseau Enfance et Musique.
Historique de la Cie Tancarville
Tancarville ? C’est d’abord une ville normande. Puis un pont. Puis un étendoir…. Et enfin une compagnie de danse contemporaine grenobloise ! Créé par Magali Benvenuti, elle porte le nom du premier spectacle : « Tancarville » était un duo franco-portugais, autour du linge et des tissus, en co-écriture avec Mariana Pimentel, laquelle a permis de présenter la pièce au Brésil.
Magali Benvenuti a une prédilection pour le duo. Dans tous les spectacles, on retrouve un goût pour l’autodérision, le burlesque, l’étrangeté, l’inclassable. Une forme toujours hybride jaillit grâce à la rencontre avec une autre artiste.
Depuis 2017, les spectacles sont à destination du jeune et très jeune public. Axés autour du lien musique-danse, ils sont teintés d’humour, de burlesque, d’une forme de Tati transposé au spectacle vivant. Les corps et les sons parlent sans mots.