Les Dames qui dansent

Cela pourrait être le titre d’un tableau, d’une sculpture.
Mais c’est aussi souvent de cette manière que l’on introduit les personnes auprès des enfants  : «Tu vois c’est Mariam : la dame qui fait la cuisine, c’est Fatou : la dame qui dirige la crèche, Amandine qui va s’occuper de toi…» Nous, nous serons les dames qui dansent…
Pour les adultes, le pluriel de dames fait référence à notre duo, aux «personnages» multiples que nous traversons, mais aussi aux professionnelles qui,  pour un temps,  deviennent aussi des «dames qui dansent».
Ghislaine Louveau – danseuse interprète

Les interprètes déambulent au sein de la crèche entre les groupes d’enfants puis s’installent dans les différents espaces de vie des petits.
​En solo ou en duo, délicatement, elles dansent et, à l’écoute, créent des dialogues entre elles.
Dans une succession de poses, les danseuses jouent avec la forme, les gestes et le silence. Leurs corps tracent des lignes et des courbes dans l’espace.  Leurs mouvements changent ; s’accélèrent, ralentissent, s’immobilisent …
À partir d’un détail, d’une pause, un jeu entre tension et détente s’opère : la danse s’invente sous nos yeux.
Les enfants observent et réagissent ; des interactions naissent.
Le corps des danseuses entre alors en résonnance avec les corps des petits et des grands spectateurs. Ils deviennent parties prenantes de ce paysage dansé.